lundi 9 octobre 2017

Trois vies de saints

Ce titre d'Eduardo Mendoza m'inspirait tout comme sa couverture. Hélas, je suis restée tout à fait insensible à ces trois histoires et à l'écriture de l'artiste. C'est vraiment le genre de livre pour lequel je sens bien que je suis passée à côté. 

La Baleine. Imaginez l'honneur que serait recevoir un évêque sous votre toit durant un congrès eucharistique. Même si celui-ci vient d'Amérique du Sud et n'a rien de remarquable. Pensez maintenant qu'il doive rester chez vous au-delà de la durée annoncée en raison d'un coup d'état dans son pays. Il devient tout de suite un peu gênant. C'est pourquoi il déménage de la maison de la tante, très chic, du narrateur, à la maison de ses parents, plus populaire. Et qu'il n'a bientôt plus grand chose d'un évêque respecté... A travers les yeux d'un jeune garçon puis jeune homme, nous observons les jeux de pouvoir des adultes, les ambitions, les petitesses.

La fin de Dubslav. Un homme vient recevoir un prix pour sa mère qui vient de mourir. Il en profite pour nous raconter sa triste vie et ce n'est pas super passionnant. Et pour faire un discours devant une assemblée bien pensante.

Le Malentendu. Une femme vient donner des cours en prison. Parmi les hommes qui assistent aux cours, un lecteur avide se détache. Il se met aussi à écrire et devient un homme célèbre. Histoire de cette relation étrange, fondée, des deux côtés, sur des malentendus.

A vrai dire, je n'ai trouvé de l'intérêt qu'à la lecture de la première histoire. La seconde m'a paru particulièrement insignifiante. Et la dernière m'a plus plu pour son contexte qu'autre chose. Je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages, à leurs histoires, à leurs lieux de vie. Et pour ceux qui s'interrogent encore, non, les personnages ne sont pas des saints ! Bref, une lecture qui ne restera pas dans ma mémoire.

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